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Manger ou se reproduire ? Le dilemme vital des plantes carnivores

Le succès évolutif des plantes à fleur (Angiospermes) vient en partie du fait qu’elles s’associent à d’autres organismes, et notamment des insectes, pour assurer leur reproduction sexuée via la pollinisation croisée. Ce type de reproduction assure le brassage génétique et donc l’évolution de l’espèce. Pourtant, chez les plantes carnivores, un problème évident se pose… Comment arrivent-elles à trier les insectes qu’elles capturent pour palier au manque de nutriments de leur milieu, de ceux assurant la pollinisation de leurs fleurs et donc leur reproduction ? En d’autres termes, comment font-elles pour ne pas manger leurs pollinisateurs ?

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Fleur de Drosophyllum lusitanicum


Quelques bases de biologie pour commencer

Il existe plusieurs types de plantes avec chacune des caractéristiques biologiques bien différentes. Le groupe dominant actuellement le règne végétal se nomme « Angiosperme » et il regroupe toutes les plantes qui produisent des fleurs. Il existe aussi les Gymnospermes qui produisent des cônes et non des fleurs (c’est le cas des conifères par exemple), les Ptéridophytes (fougères et plantes similaires) et les Bryophytes (mousses au sens large) se reproduisent par spores avec un cycle de vie plus complexe. Sans entrer trop dans le détail, les plantes à fleurs seraient apparues relativement récemment d’un point de vue évolutif, il y a environ 130 million d’années (même si cette date fait débat), et dominent actuellement l’immense majorité de la diversité terrestre : plus de 90% des espèces de plantes font des fleurs. Comment expliquer cette domination écrasante ? Au moins en partie grâce à la production de fleurs.

La sphaigne est une mousse appartenant au grand groupe des Bryophytes

Avant d’expliquer pourquoi, il est bon de rappeler quelques fondamentaux. La reproduction sexuelle permet un brassage génétique qui est à la base de l’évolution des espèces. Sans brassage génétique, les espèces n’évoluent pas et ne peuvent donc pas s’adapter à de nouvelles conditions environnementales. Chez les plantes à fleurs et les conifères, le pollen produit par les étamines joue le rôle du gamète mâle et les ovules situés à la base des stigmates dans l’ovaire, ou dans le cône, représentent les gamètes femelles. Lorsque le grain de pollen féconde l’ovule, ce dernier se transforme en graine et l’ovaire en fruit. Les graines sont alors dispersées dans la nature via plusieurs procédés (vent, animaux etc.), germent et donnent un nouvel individu avec les caractéristiques des parents.

Avant l’apparition des fleurs, les Gymnospermes (conifères) se servaient majoritairement du vent pour disperser le pollen dans l’espoir qu’un grain tombe par hasard sur le cône femelle d’un autre individu de la même espèce pour qu’il y ait une pollinisation croisée. Les probabilités que cet évènement se produise sont si infimes que les conifères produisent une quantité astronomique de pollen pour augmenter leur chance de réussite (voir vidéo ci-dessous). Certaines plantes à fleurs utilisent aussi ce mécanisme et ce sont souvent celles qui donnent des allergies tant la quantité de pollen produite est énorme (graminées, bouleaux, saules etc.). Mais, la majorité des Angiospermes ont une autre stratégie. Elles attirent des insectes bien spécifiques grâce à des odeurs, des formes et des dessins particuliers que seuls ces insectes sont capables de percevoir, et récompensent parfois leur venue avec du nectar. En se posant sur la fleur, les insectes se chargent (parfois malgré eux) en pollen et vont visiter la fleur suivante. Cette intéraction est presque parfaite : la plante assure sa reproduction sexuée sans produire des quantités démesurées de pollen et les insectes sont nourris, tout le monde y gagne.

Vidéo de la production de pollen d’un cèdre

Il existe évidemment des exceptions à ce précepte mais vous avez l’idée générale. En revanche, comment les plantes carnivores, qui sont toutes des plantes à fleurs, peuvent-elles contrôler l’attraction des insectes pour assurer leur pollinisation (et donc leur reproduction), et en même temps pour leur nourriture ? Il y a fort à parier que les insectes pollinisateurs sont d’autres espèces que les proies, sinon la carnivorie serait contre-productive et ne serait pas aussi répandue chez les végétaux. Et oui, d’un côté manger ses pollinisateurs reviendrait à saboter sa reproduction et son évolution, et de l’autre côté, laisser ses proies polliniser les fleurs sans les capturer reviendrait à abandonner la carnivorie. On voit bien qu’il existe ici un conflit, un dilemme, concernant l’attraction des proies au détriment des pollinisateurs et vice-versa. Ces deux catégories d’insectes sont attirées par les plantes carnivores mais pour des raisons bien différentes voire antagonistes. Mais alors, comment font-elles pour ne pas manger leurs pollinisateurs ? Quelles techniques ont-elles développées pour ne pas confondre proies et pollinisateurs ? C’est ce que nous allons voir dans les prochains paragraphes.

Drosera indica savourant ses proies

Le conflit proie/pollinisateur

Les plantes qui font face à ce conflit remplissent 3 conditions : 1) la plante carnivore doit être dépendante des insectes pour sa pollinisation et/ou sa dissémination, 2) le mode de vie des pollinisateurs et des proies doit être le même et, 3) le pollen et les insectes doivent être une ressource limitée dans le milieu. Explications.

Plusieurs plantes carnivores ne sont pas concernées par ce conflit. Tout d’abord, les espèces auto-fertiles, comme c’est le cas chez beaucoup de Drosera, ne remplissent pas la première condition. Ces espèces peuvent s’autopolliniser et ne dépendent donc pas des insectes pour leur reproduction. Il semblerait que les espèces douées de ce mécanisme économisent l’énergie dépensée dans la production de fleurs voyantes et attirantes tout en assurant leur reproduction et leur nutrition puisqu’elles peuvent capturer n’importe quel insecte : elles n’ont pas besoin de faire le tri entre proies et pollinisateurs. Ainsi, les plantes carnivores auto-fertiles ont le plus souvent des fleurs de petite taille et peu colorées. En revanche, il y a un désavantage flagrant : il n’y a plus de brassage génétique et donc plus de possibilité d’adaptation aux changements environnementaux. Attention toutefois, la pollinisation croisée fonctionne chez ces espèces et doit se produire dans la nature de temps à autre ce qui assure un minimum de brassage génétique suffisant pour permettre à ses espèces de s’adapter. En revanche, cette stratégie est risquée sur le long terme puisque l’évolution de ces espèces est fortement ralentie. Les Drosera miniatures ont une caractéristique similaire : elles peuvent se multiplier via la pollinisation croisée (les fleurs sont d’ailleurs très colorées et très voyantes ce qui laisse penser qu’elles attirent effectivement les pollinisateurs), mais se propagent principalement via une méthode de reproduction asexuée qui consiste à produire de petits propagules formant des clones de la plante mère. Elles présentent donc les mêmes avantages et inconvénients évolutifs que les Drosera auto-fertiles mais à moindre échelle.

D’autres plantes carnivores ne remplissent pas la seconde condition et capturent leurs proies dans des milieux différents des pollinisateurs. Les plantes du genre Utricularia ou Genlisea, par exemple, capturent des insectes aquatiques ou souterrains et sont pollinisées par des insectes volants. Dans ce cas, il n’y a donc aucun dilemme puisque le risque de capturer les pollinisateurs est nul. Les espèces qui ne se nourrissent pas d’insectes sont aussi exempts de ce conflit en ne remplissant pas la seconde condition. Par exemple, les espèces de Nepenthes qui utilisent les déjections d’animaux comme principale source de nutriments, ou encore Nepenthes ampullaria qui digère les végétaux en décomposition. Nous avions déjà parlé des intéractions mutualistes entre les plantes carnivores et les insectes dans cet article.

Enfin, une espèce ne remplit pas la dernière condition : Roridula gorgonias. En effet, cette espèce utilise ses punaises symbiotiques pour assurer sa pollinisation et peut donc capturer toutes les proies qui passent à sa portée. Les punaises vivent littéralement sur la plante et ne sont donc pas une ressource limitée a priori.

Les Drosera miniatures se multiplie principalement via leurs propagules produits au centre de la rosette durant la saison humide

Les stratégies pour éviter le conflit

Les plantes carnivores qui présentent ce conflit ont développé trois grandes stratégies pour éviter de manger leurs pollinisateurs et ainsi assurer à la fois l’absorption de nutriments via leurs proies et leur reproduction sexuée. Les stratégies mises en place tentent de réduire au maximum la probabilité de capturer un pollinisateur, même si elle ne sont pas parfaites. Ces stratégies comprennent la séparation entre la fleur et le piège au niveau spatial, temporel ou sensoriel (olfactif ou visuel). Nous allons ici décrire ces méthodes séparément, mais elles sont souvent utilisées conjointement pour augmenter leur efficacité.

Séparation spatiale

Nous le savons bien, la plupart des Drosera et la dionée produisent des hampes florales très hautes par rapport aux pièges qui sont souvent situés contre le sol de manière prostrée en rosette. Cette technique permet de séparer au maximum le type d’insecte qui va se poser sur les pièges et ceux qui vont polliniser les fleurs. D’ailleurs, la production de longues hampes florales permet aussi d’augmenter les chances de visites des insectes pollinisateurs volants. Prenons un exemple. Chez la dionée, les fleurs sont entre 15 et 35cm plus hautes que les pièges et sont principalement visitées par des insectes volants, alors que ces derniers ne représentent que 20% des captures des pièges. Ainsi, les insectes volants sont sélectionnés pour la pollinisation alors que ce sont plutôt des insectes terrestres qui sont capturés par les pièges. Malin ! Cette technique est mise en place par les genres Drosera, Dionaea, Heliamphora, Cephalotus et Pinguicula notamment.

Les fleurs des Drosera sont souvent bien plus hautes que les pièges
Ce phénomène est aussi observé chez les Pinguicula.

Séparation temporelle

Cette séparation est observée chez Sarracenia et Darlingtonia qui ont tendance à fleurir avant la production de pièges au printemps. Cette technique ingénieuse permet de consacrer l’entièreté de l’énergie disponible à la pollinisation, puis à la capture de proies quelques semaines plus tard. Ce mécanisme est particulièrement intéressant puisqu’il permet d’éviter totalement la capture de pollinisateurs sans produire méthodes d’attraction trop sophistiquées au niveau des pièges et des fleurs. Il semblerait que certains Drosera utilisent aussi au moins en partie ce mécanisme puisque les feuilles collantes des espèces rustiques sont principalement actives en début de saison, bien avant la floraison qui a lieu pendant l’été où elles sont moins aptes à capturer des proies.

Les fleurs des Sarracenia s’ouvrent souvent quelques semaines avant les pièges, ce qui évite la capture des pollinisateurs comme illustré sur cette photo.

Séparation sensorielle

Il existe plusieurs manières de séparer les pièges des fleurs d’un point de vue sensoriel, en variant les odeurs et les motifs visuels. Les plantes peuvent, par exemple, utiliser des couleurs claires comme le blanc pour les fleurs, ce qui attire mieux les insectes pollinisateurs que le vert/rouge des feuilles. C’est entre autre ce qui est utilisé par certains Drosera qui n’ont pas de fleurs odorantes et qui jouent simplement sur la différenciation de couleurs entre les fleurs et les feuilles carnivores pour trier les pollinisateurs des proies. Il est aussi possible d’utiliser des odeurs spéciales pour les fleurs uniquement, ce qui aura pour conséquence d’attirer les pollinisateurs sur ces dernières et non sur les pièges. À l’inverse, plusieurs plantes carnivores produisent du nectar et divers composés volatils pour attirer les insectes non pas vers les fleurs mais plutôt vers les pièges. J’ai par exemple observé que les Sarracenia capturaient beaucoup de mouches et de guêpes alors que ce sont plutôt des bourdons et des abeilles qui sont attirés par les fleurs. On a ici une belle séparation olfactive entre les fleurs et les pièges qui attirent ainsi des insectes différents.

Les proies attirées peuvent aussi varier au cours du temps. Il a été montré dans un article scientifique que les jeunes feuilles de Sarracenia produisent des odeurs sucrés semblables à celles de fleurs ou de fruits, attirant les insectes sans distinction particulière. Ainsi, des insectes normalement pollinisateurs sont capturés par le jeune piège. En revanche, un mécanisme se met rapidement place : les premières proies commencent à se décomposer et les odeurs émises par le piège changent. À partir de ce moment, les insectes attirés sont tout autre puisque l’odeur d’organismes en décomposition va favoriser l’attraction de mouches et non plus des pollinisateurs.

Les abeilles sont moins capturées par les Sarracenia alors qu’elles peuvent polliniser leurs fleurs, même en dehors de leur répartition naturelle. Ici, une abeille charpentière pollinise une fleur de Sarracenia en Savoie (France).

Limites

Les différentes techniques présentées ici sont souvent utilisées de manière conjointe par les plantes et à des degrés différents. Ces techniques ne sont pas parfaites car des pollinisateurs continuent à être capturés par les plantes carnivores, ce qui réduit leur capacité à se reproduire, limitant le brassage génétique et donc leur possibilité d’adaptation. Néanmoins, l’évolution est un phénomène dynamique qui n’est par essence jamais terminé. Les plantes carnivores continuent donc de s’adapter à leur environnement en fonction des pressions dominantes. Néanmoins, les milieux dans lesquelles poussent ces végétaux sont très contraignants, notamment à cause de la pauvreté nutritif des sols, et l’évolution trouve souvent le meilleur compromis entre toutes les pressions environnementales qui requièrent parfois des réponses antagonistes comme c’est le cas du conflit proie/pollinisateur : la solution de l’une (manque de nutriment donc accroissement de la capture de proies) augmente la pression de l’autre (pas de pollinisateurs disponibles pour la reproduction sexuée). De plus, nous avons ici parlé de plantes carnivores isolées, mais dans leurs milieux naturels, d’autres espèces entrent en compte : les odeurs et couleurs des fleurs et feuilles des espèces voisines peuvent perturber les techniques mises en place pour éviter le conflit proie/pollinisateur, ou au contraire les dynamiser !

Bref, ce sujet est passionnant et j’espère que cette petite introduction vous a permis de comprendre un peu mieux l’apparence et le mode de vie de vos plantes carnivores, ainsi que les règles de base de l’évolution, de l’adaptation et de la biologie.

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Observatoire des Plantes Carnivores Françaises (OPCF)

Bonjour à toutes et à tous,

 

Après de longs mois de travail et d’implication, je suis très fier de vous annoncer la sortie du premier Observatoire citoyen des Plantes Carnivores sauvages Françaises et des pays voisins !! Ce projet est né d’une collaboration inédite entre Dionée et Tela Botanica, deux association de renom dans le domaine des plantes carnivores et de la botanique !

 

Qu’est-ce que l’OPCF ?

L’Observatoire citoyen des Plantes Carnivores sauvages Françaises (OPCF) a pour objectif de rassembler la communauté de naturalistes, botanistes et amateurs de plantes carnivores autours de l’observation des espèces sauvages en France métropolitaine et pays voisins. Les objectifs sont de regrouper les données dans un même projet afin mieux connaître la répartition des différentes espèces, de mettre en avant la protection des plantes et des habitats, et de diffuser l’information au grand public afin de le sensibiliser. A terme, l’objectif est de mettre en place des actions de conservation concrètes sur les espèces et populations les plus à risque, en partenariat avec des associations naturalistes locales.

Pourquoi un observatoire ?

Comme vous le savez probablement, la trentaine d’espèces et d’hybrides de plantes carnivores sauvages qui poussent en France sont rares, menacées et pour certaines protégées sur l’ensemble du territoire. Alors que l’on décrit de nouveaux taxons, d’autres se sont déjà éteints.

Outre la rareté de leurs habitats naturels, ils sont systématiquement perturbés ou détruits par les activités humaines qui menacent leur vitalité sur le long terme. Même si la plupart des zones humides jouissent à l’heure actuelle d’une protection relative, leur isolement grandissant altère la circulation des gènes et des individus. De plus, l’eutrophisation et la pollution des cours d’eau et des tourbières par les intrants, utilisés notamment dans l’agriculture, changent la chimie et l’organisation des communautés végétales à la défaveur des plantes carnivores. Enfin, comme si cela ne suffisait pas, le changement climatique apporte une incertitude supplémentaire à la pérennité de ces écosystèmes fragiles…

Comme pour les orchidées, il existe énormément de passionnés de terrain, ou des cultivateurs de ces plantes extraordinaires. Pourtant, nous ne nous sommes jamais vraiment organiser pour contribuer à la protection de ces végétaux que nous apprécions tant !

Des données publiques… Mais pas toutes !

Toutes les données publiées dans l’OPCF seront libres et publiques, sauf spécification contraire. Néanmoins, l’objectif premier étant de protéger les plantes carnivores, il ne faut pas que ces données puissent alimenter des pillages de sites naturels, pratique que l’OPCF condamne fermement. Pour cela, les données précises seront gardées en interne et non diffusées publiquement. Celles visibles par les utilisateurs seront volontairement dégradées à l’échelle de la commune, voire du département pour des cas spécifiques de rareté ou de menace extrême.

Il est très important de rappeler que seules les données concernant des plantes carnivores sauvages en France métropolitaine ou dans les pays voisins doivent être envoyées. Les observations concernant les plantes cultivées faussent les cartes de répartition et sous-estiment le niveau de menace qui pèse sur les espèces sauvages. Elles seront donc systématiquement supprimées de la base de données.

Chaque observation entrée via les outils de l’OPCF est consultable publiquement sur le site internet IdentiPlante (http://www.tela-botanica.org/appli:identiplante) en écrivant « OPCF » dans la barre de recherche. Si vous êtes inscrit à Tela Botanica, vous pouvez alors commenter ces observations et aider à leur identification. Enfin, chaque observation de plantes carnivores de la base de données de Tela Botanica est visible sur les cartographies proposées sur le site internet de l’OPCF.

 

Comment ça fonctionne ?

Vous avez observé des plantes carnivores sauvages, vous souhaitez partir à leur recherche durant la belle saison, vous avez remarqué une population proche de chez vous sur les cartographies et souhaitez vérifier la présence des espèces ? Voici quelques règles de base pour transmettre les données les plus complètes et de meilleure qualité possible afin de pouvoir les utiliser par la suite.

  • Observez des plantes sauvages et non cultivées
  • Prenez un maximum de photos des plantes dans leur ensemble, si possible les détails des fleurs et des feuilles pour permettre leur détermination, ainsi que du milieu en général
  • Prenez un maximum d’informations : date, altitude, lieu précis d’observation, type de milieu, perturbations (d’origine humaine ou non : exploitation des tourbières, traces de pillage, sécheresse etc.) et l’état de la population (beaucoup d’individus, peu d’individus, présence de jeunes plantules ou non etc.). N’oubliez pas, plus vous pouvez transmettre des informations, plus nous pourrons être efficaces dans l’évaluation de la santé de l’écosystème et des populations !
  • Rendez-vous sur le site internet de l’Observatoire (https://dionee.org/observatoire/) et sélectionnez l’espèce, ou les espèces que vous avez observées. Attention, vous ne pouvez entrer qu’une espèce à la fois ! Si vous avez observé plusieurs populations de la même espèce, à différentes localisations, il est préférable d’entrer une donnée par population.
  • Si vous n’êtes pas certain de l’espèce exacte observée, il est préférable de cliquer sur « taxon inconnu », les naturalistes et passionnés se chargeront de la détermination.
  • Une fois sur l’outil de saisie remplissez les informations demandées, au minimum : adresse mail, date de relevé, localisation précise en utilisant la carte interactive, les photos de la ou des plantes de la population observée, un maximum de commentaires sur l’état du milieu, de la population etc. Si vous avez un doute, passez le curseur de votre souris sur la case à remplir et lisez les compléments d’informations qui s’écrivent.
  • Une fois toutes les informations renseignées, cliquez sur « créer » puis « transmettre ». Votre observation a alors été prise en compte et elle sera visible sur le site d’IdentiPlante et dans la base de données de l’OPCF, bravo !

 

Si vous souhaitez voir une démonstration vidéo de cette explication, nous vous invitons à regarder cette courte vidéo explicative :

Rejoignez la communauté !

Nous invitons tous les utilisateurs souhaitant s’investir dans ce projet à s’inscrire sur le site de Tela Botanica ainsi qu’à l’association Dionée pour ne rien rater des actualités.
Vous pouvez aussi nous suivre sur les réseaux sociaux, les forums en ligne d’amateurs de plantes carnivores et nous contacter par mail pour plus d’informations. Vous retrouverez les différents liens ci-dessous.

Site de l’observatoire : https://dionee.org/observatoire/

Adresse mail : observatoire@dionee.org

Page Facebook de l’OPCF : https://www.facebook.com/ObsPCF

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à lire la newsletter de Dionée d’Avril 2018, un article complet précise le contexte de création de l’OPCF ainsi que ses objectifs et ses missions.

N’hésitez pas pas à nous / me contacter pour plus d’informations ou si vous avez des remarques et conseils pertinents. Cet observatoire étant un mouvement citoyen, il appartient à tous ses utilisateurs !

Enjoy !