La suite des aventures durant le Takesi Trail ! Après une première nuit glaciale à environ 3300m d’altitude, nous reprenons notre marche. Voici la vue au moment du départ :
Nous poursuivons notre route en suivant le chemin inca.
Petit à petit le soleil fait son apparition et l’écosystème devient plus sec, plus chaud, aux alentours de 3100m. Nous commençons à voir des plantes, fleurs et tout un tas d’insectes atypiques. Les fleurs sont tellement diverses et variées qu’il m’est impossible de les identifier ni de toutes les publier ici.
Quelque chose qui ressemble à un Cosmos
Un Puya sp avec sa hampe florale caractéristique et sa fleur… verte.
A environ 2900m, les premiers grands arbres font leur apparition, retenant bien mieux l’humidité atmosphérique. L’écosystème ressemble de plus en plus à une forêt tropicale.
Plus nous descendons, plus la variété de couleur et de forme des fleurs est impressionnante. Cette première fleur, de couleur rouge, a la forme d’un papillon !
Ici, même les arbres fleurissent, ils créent des patchs jaunes très lumineux au milieu des étendues vertes des Yungas.
Begonia sp
Nous nous arrêtons à 2600m pour manger nos restes au bord d’une rivière qui, plus tard, se jettera dans l’Amazone. A cette altitude, la chaleur et l’humidité sont omniprésentes. Le chemin boueux est plus difficile à suivre, nous avons d’ailleurs failli nous perdre plusieurs fois.
La seule et unique orchidée rencontrée :
Cette énorme excroissance au niveau de la tige de cette plante est une sorte de « cancer » provoqué par des insectes pour que la plante leur fabrique un abris.
Un autre arbre en fleur (Malvaceae). La saisonnalité étant quasiment inexistante à ces latitudes et altitudes, les arbres fleurissent aléatoirement dans l’année, néanmoins, tous les individus d’une même espèce fleurissent en même temps (et on ne sait pas trop pourquoi).
D’autres fleurs :
Un Arum sp près d’un petit village, probablement planté.
Bignoniaceae sp, une fleur qui a évolué pour être pollinisée par des oiseaux.
Quelques fougères, dont certaines font plusieurs mètres de haut et d’envergure.
Une Bromeliaceae poussant sur un tronc d’arbre.
Une petite herbacée inconnue recouverte de mucilage très collant. J’ai eu le malheur de tomber dedans et je n’ai pu enlever tous les petits brins collés qu’une fois rentré chez moi…
Nous nous arrêterons ici pour la nuit, aux alentours de 2300m d’altitude, aux pieds des Cecropia sp, un arbre tissant des interactions très étroites avec des fourmis qui le défendent sauvagement.
Suite et fin bientôt…
Enjoy !